Ur son eured
Chanson de noce
 

Gant he c'hoef digor d'an avel
Hi oa e-giz eun durzunell
Pa 'n em zispleg he diouaskel
Kolled eo va durzunell ger
Na spontit ket tud ar Vouster
Pa deuan teñval en ho kêr
Me glask ma douz, n'on ket eul laer ( 1 ).

Un garçon d'honneur répond :


Tavit, tavit 'ta paotr yaouank
N'eo ket kollet ho tousig koant
Hag ho pezo hervez hoc'h c'hoant
Klasket en ti an dimezell
Klaskit goustat bet'an armel
E klevfot trouz he div askel
Vel pa vije eun durzunel !

Le sujet

Notes d'A. Bourgeois A Scaer et dans les environs, lorsque le jeune fiancé est accueilli par la jeune fille et sa famille, il se rend à la maison de sa future. Mais celle-ci se cache et le poursuivant d'amour doit la découvrir. Il sait d'ailleurs à quoi s'en tenir, et, en arrivant, il chante une chanson de sa composition, dont nous donnons une version
(1) Dans la première strophe se trouvent des vers de Mari (Telenn Arvor, Gwalarn, 1929, p. 28). Voici comment ils sont rangés dans le texte de Brizeux : 1 = 10, 2 = 11, 3 = 12, 4 = 13, 5 = 14, 6 = 1, 7 = 15. Ou bien Brizeux a emprunté à une chanson du pays de Scaër, ou bien ses vers ont été repris là-bas. Le plus étonnant est que M. Rodallec ne connaissait pas les vers de Brizeux (A.).

Source

"Kanaouennoù Pobl", chansons recueillies par Alfred Bourgeois dans la deuxième moitié du XIXème siècle ; le recueil a été publié en 1959 à Paris