Ur sulvezh o pourmen
Le sujetUn dimanche, je me promenais le long d'un pré ; joyeux et insouciant, j'ai cherché un tabouret (?) pour m'installer au bord de la rivière Sur l'autre rive, je vis une jeune fille qui cueillait des fleurs ; je restai caché dans l'espoir de la voir. Quand elle eu ramassé toutes sortes de fleurs, elle les lia avec un jonc Et comme elle les liait, je l'entendis chanter une chanson joyeuse, d'une voie aussi gaie que celle d'une alouette : "mes fleurs faneront, leur odeur s'envolera comme un volute de fumée ; mais le coeur d'une amante, rose de l'amour, restera toujours fleurie" Air du Léon
Source"Breiz a gan", chansons recueillies par le père Abjean, volume 1, édition de 1973 |