Ar vinorezig, 'draoñ al lann,
Le sujetLa petite mineure du bas de la lande Est désolée de la mort de sa mère; Nuit et jour elle se lamente Et son confesseur a bien de la peine avec elle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Comme elle était en prière sur la tombe de sa mère, Elle entendit sonner minuit -, Elle entendit sonner minuit, C'était l'heure de la procession. Elles (les âmes) viennent en trois groupes, Des noires, des grises et des blanches. Parmi les noires elle voit sa mère, Oh ! Dieu, quelle frayeur ! La nuit suivante elle va encore Prier Dieu, sur la tombe de sa mère. Comme elle était sur la tombe, en prière, Elle entendit sonner minuit; Elle entendit sonner minuit, C'était l'heure de la procession. Elles viennent en trois groupes, Des noires, des grises et des blanches. Parmi les grises elle voit sa mère; Sa frayeur ne fut pas aussi grande. La nuit suivante elle va encore Prier Dieu sur la tombe de sa mère. Comme elle était sur la tombe, en prière, Elle entendit sonner minuit; Elle entendit sonner minuit, C'était l'heure de la procession. Elles viennent en trois bandes, Des noires, des grises et des blanches. Parmi les blanches était sa mère; Alors elle n'eut plus de frayeur. Elle a pris son tablier Et l'a mis en quatre morceaux. Et sa mère a parlé ainsi : - Si tu n'avais été en la grâce de Dieu, Je t'aurais mise en pièces, Comme tu le fais à tes tabliers Tu as tenu un enfant sur les fonts baptismaux, Tu lui as donné mon nom, Et c'est celui-là qui m'a sauvée Même thème que Ar plac'hig hag ene he mamm
SourceMusique dans "Musiques bretonnes", de Maurice Duhamel Paroles extraites des "Gwerziou Breiz-Izel", de François-Marie Luzel, publié en 1868
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