1
Ne oan 'met pemzek vloaz ha pa oan dimezet
Ha pa oan dimezet
D'ar c'hozh bonomig kozh ha me ne garen ket (bis)
2
Bonomig ne fell ket de'añ na yefer davit dour
Eñ pren' ur podig pri ha teue d'am sikour
3
Bonomig fell ket de'añ na yefer d'ar foarioù
Ha me chome 'ba 'n gêr, setu ni chome 'n daou
4
Bonomig fell ket de'añ na yefer d'ar festoù
Ha me chome ba'n gêr, setu ni chome 'n daou
5
Marv ar Bonomig, marv hag interet
Lakaet eo ba'n douar da zibi, gant preñved
6
A-benn disul penn-zun emañ servij eizhteiz
Me bedo 'r sonerien da seniñ war e vez
7
Sonit 'ta, sonerien, sonit ha sonit kañv
Marv eo bonomig na n'eus ket keuz 'bet de'añ
8
Gant argant bonomig, me 'm bo un den yaouank
A yelo d'ar foarioù, d'ar festoù pa 'm bo c'hoant
9
A yelo d'ar foarioù, d'ar festoù pa 'm bo c'hoant
Kalon daou zen yaouank zo joaius ha brilhant
10
Kalon daou zen yaouank zo joaius ha brilhant
Kalon ar bonom kozh zo karget a dourmant
Le sujet
Je n'avais que quinze ans quand je fus mariée
Au méchant vieux bonhomme que je n'aimais pas
Bonhomig ne veut pas qu'on aille chercher de l'eau
Il prenait un petit pot d'argile et venait m'aider
Bonhomig ne veut pas qu'on aille aux foires
Et moi je restais à la maison, alors nous restions tous les deux
Bonhomig ne veut pas qu'on aille aux fêtes
Et moi je restais à la maison, alors nous restions tous les deux
Mort le Bonhomig, mort et enterré
Mis dans la terre pour être mangé par les vers
Dimanche prochain c'est le service de huitaine
J'inviterai les musiciens à jouer sur sa tombe
Jouez donc, musiciens, jouez et jouez le deuil
Le bonhomig est mort et on n'en a aucun regret
Avec l'argent du Bonhomig, j'aurai un homme jeune
Qui ira aux foires, aux fêtes quand j'aurai envie
Qui ira aux foires, aux fêtes quand j'aurai envie
Le coeur de deux jeunes gens est joyeux et brillant
Le coeur de deux jeunes gens est joyeux et brillant
Le coeur du vieux bonhomme est chargé de tourments
Chanté par Vincent Bourc'his, de Tregunc (Finistère)
Source
Chants populaires bretons du Pays de Cornouailles, recueil de H. Guillerm, paru en 1905
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